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Investissement locatif en 2014 : motivations des investisseurs

février 3, 2015

Investissement locatif : quelle motivation ?

Etude reposant sur une enquête réalisée auprès des clients du Crédit Foncier afin de mieux connaître les attentes et motivations des particuliers qui investissent dans l’immobilier. Près de 2 000 personnes y ont répondu entre le 28 juin et le 11 juillet 2014.

Sur l’ensemble de la France, le locatif privé a représenté un peu moins de 12 % du total estimé des logements construits au premier semestre 2014, chiffre stable par rapport à 2013 mais à comparer à près de 16 % en 2012 et à plus de 17 % en 2011.

En revanche, le marché de l’investissement locatif reste extrêmement fidèle à l’ensemble de ses caractéristiques traditionnelles :

  • Des régions de prédilection : la concentration de l’investissement locatif en Ile-de-France et dans les cinq régions les plus méridionales (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes), s’accentue : 76 % des transactions en 2014, contre 74 % en 2010 ;
  • De fortes disparités de revenus:le revenu annuel médian des acquéreurs est à peu près stable en monnaie réelle, avec une progression de 5,8 % en moyenne entre 2010 et 2014, mais il reflète toutefois les différences de prix de l’immobilier et de pouvoir d’achats selon les régions. Pour un revenu annuel médian de 67 500 euros à l’échelle de la France entière, on constate qu’il est nettement plus élevé en Ile-de-France (72 000 euros) et, surtout en Rhône- Alpes, où il est encore plus élevé, à 74 030 euros ;
  • – Des appartements neufs: près de neuf transactions sur dix portent sur des appartements, les maisons individuelles ne représentant que 11 % du total.
    Par ailleurs, la plupart des logements acquis restent des petits appartements d’une moyenne de 42 m2 pour un montant de 167 000 euros, en hausse de 11 % par rapport 2010. Naturellement, le marché de l’immobilier locatif a suivi la hausse globale des prix de l’immobilier puisque la part des investissements de 200 000 euros et plus, est passée de 22 à 32 % en quatre ans ;
  • Trois motivations essentielles:
    • La fiscalité est la première raison citée par les deux tiers des ménages investissant dans l’immobilier locatif. Mais cette proportion recouvre une moyenne entre deux types bien distincts d’acheteurs. Les trois quarts des investisseurs dans le neuf affirment investir pour des raisons fiscales alors qu’ils ne sont qu’un quart parmi ceux qui investissent dans l’ancien.
    • Ceux-ci expliquent leur choix avant tout pour se constituer un patrimoine, deuxième motivation pour l’ensemble du panel.
    • Enfin, 42 % des personnes interrogées affirment acquérir un bien à louer pour disposer d’un futur complément de retraite, répartis entre 39 % des acquéreurs de logements neufs et 54 % d’acquéreurs dans l’ancien ;
  • Les acquéreurs profitent de la baisse des taux : la part des investissements financée par le crédit ne cesse de progresser puisque, de 94 % en 2010, elle est désormais à 97 %, avec un montant médian emprunté en progression de 14 % sur la même période. On constate, à la faveur de la baisse continue des taux d’intérêt, une diminution régulière de l’apport initial alors que le nombre de dossiers financés sans aucun apport reste stable aux alentours des 57 %.